ARTICLE DU MAXIMAG.FR DE JUILLET 2018 PAR SOPHIE ROUCHON
ARTICLE DU MAXIMAG.FR DE JUILLET 2018 PAR SOPHIE ROUCHON
La Kinésiologie
Venue des États-Unis, cette méthode favorise un état de bienêtre physique, mental et social, en combinant les connaissances physiologiques à l’occidentale avec la médecine énergétique chinoise.
Le point avec Marie Dullan, kinésiologue.
Pour Marie, qui exerce, près de Marseille, la kinésiologie doit être considérée comme une pratique d’épanouissement personnel, qui accompagne aussi bien les moments douloureux de la vie que les grandes décisions. Elle peut aider à prendre confiance en soi, à améliorer sa perte de poids, à optimiser les résultats scolaires, à mieux s’organiser et même à vaincre l’infertilité, entre autres… Mais sa grande spécificité est de permettre aux personnes de devenir des acteurs de leur changement, puisqu’elle leur donne la possibilité de se mettre à l’écoute de leur corps en interrogeant leur état émotionnel. C’est en alignant le corps et l’esprit, par le dialogue et le travail sur la mémoire du corps, que le kinésiologue amène à une harmonisation.
La kinésiologie reconnaît au stress une importance capitale. Sous son influence néfaste, des blocages se forment et l’énergie ne circule plus librement dans le corps. Le stress déclenche dans l’organisme une série d’automatismes qui modifient l’état physique et psychique. Face à trop de tensions dans notre vie quotidienne, nous nous retrouvons « bloqués » dans des automatismes comportementaux. La kinésiologie aide à identifier les tensions, à les réduire et, par des exercices appropriés, d’y remédier.
Les domaines d’action dans lesquels la kinésiologie agit
Favoriser les apprentissages : La kinésiologie facilite la maîtrise des langues, de la lecture, de l’écriture (contre la dyslexie, la dysorthographie) et l’appréhension de nouvelles situations. Elle aide à relancer et à améliorer les connexions neuronales entre les deux hémisphères cérébraux. Elle renforce la confiance en soi et calme le stress aux examens (permis de conduire, entretiens d’embauche, oraux…).
Mieux gérer sa santé : La kinésiologie est un bon outil pour apaiser l’anxiété liée à un diagnostic ou à une intervention médicale. Elle permet d’aborder puis d’accompagner les problèmes de santé de manière plus sereine, mais aussi de nettoyer le stress résiduel après une intervention, mais sans jamais se substituer aux traitements médicaux. Un organisme équilibré énergétiquement est plus propice à la guérison.
Surmonter les petits maux et les souffrances : La kinésiologie aide à régler les soucis de boulimie, de mal des transports, de douleurs, d’énurésie, de mélancolie, d’indécision, d’irascibilité, de phobies, de difficultés d’orientation et de choix de vie…
En revanche, elle ne soigne pas les maladies.
Les différents outils du kinésiologue :
Au fil des années, la kinésiologie s’est dotée de différentes techniques, en fonction des spécialités et des orientations de ses « découvreurs ». Chacune d’entre elles fait l’objet d’un enseignement précis. Un kinésiologue validé par la Fédération française de kinésiologie (voir encadré) en connaît plusieurs qu’il adapte. C’est le test musculaire qui lui indique la technique la plus adaptée pour la personne.
Le test de la réponse musculaire : Il met en évidence l’état de stress à partir d’une pression douce. Car le muscle est le reflet de ce que notre corps véhicule. Qui n’a jamais eu les « jambes coupées » pour douter de la relation des muscles avec un état émotionnel comme la peur ? Ou comment expliquer autrement nos grands coups de fatigue avant un entretien intimidant ou des retrouvailles fortes en émotion ? Le changement d’énergie consécutif à un stress entraîne automatiquement une modification du tonus musculaire. En effet, confronté à un facteur de stress, qu’il soit physique, lié à un dysfonctionnement du système organique ou à une perturbation dans le méridien énergétique, ou qu’il soit attaché à une émotion ou une pensée perturbatrice, un muscle « verrouillé » (fort) peut se « déverrouiller » (devenir faible). Une preuve? Placez vos bras à l’horizontale et pensez à quelque chose de triste ou de douloureux. Vos bras seront comme « mous », une faiblesse assez subtile qui ne dure pas. Pour le praticien, cette réponse de vos muscles sera une manière de découvrir les causes, parfois anciennes, d’un stress.
Le « Touch for Health » (santé par le toucher) : Cette technique, mise au point par un chiropracteur américain, est basée sur les relations entre les émotions, les muscles et les méridiens. Le test musculaire donne accès aux blocages et aux moyens de rééquilibrer la circulation de l’énergie dans le corps par des techniques manuelles simples.
Le « 3 in 1 Concepts » (concepts 3-en-1) : Cette technique s’appuie sur 3 éléments: le test musculaire, la récession d’âge (retour dans le passé pour connaître le déclencheur du problème) et le baromètre du comportement (désamorçage des causes du problème). Selon l’un de ses créateurs: « Si l’on ne désamorce pas les causes du problème dans le passé, aucune mesure prise dans le présent ne survit lors d’un épisode futur de stress similaire. »
La « Brain Gym » (gym du cerveau) : Ce travail propose des mouvements et des exercices simples particulièrement efficaces pour libérer les capacités d’apprentissage bloquées et améliorer les compétences requises par l’école
Une séance en pratique :
La kinésiologie travaille subtilement sur le corps, mais également sur la parole : elle considère la personne dans son ensemble (physique, mental, émotionnel). Rachel Perez nous livre les grandes lignes d’une session de kinésiologie.
Nombre de séances à prévoir : 2 ou 3 en règle générale. Mais parfois une seule peut suffire ou bien des séances supplémentaires de renforcement peuvent être utiles.
Déroulé : un temps de parole s’engage pour cerner le problème qui amène la personne. En même temps, la fameuse réponse musculaire est sollicitée. Puis, la personne formule un objectif motivant, positif et réalisable : « Je réussis cet entretien » ou « Je me libère de la peur de décevoir ». Le kinésiologue peut être amené à proposer des petits exercices de mouvements physiques (prévoir une tenue confortable) et/ou de rotations oculaires. Il peut également tenir ou stimuler des points d’acupression, ou encore poser des interrogations à voix haute au corps, qui « répond » par le fameux verrouillage ou déverrouillage totalement inconscient du muscle.
Durée d’une séance : environ 1 h à 1h30.